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SHUSHOGI (II)

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L’acte du repentir peut être exprimé tout simplement comme suit : Bien qu’il ait pu y avoir – par le passé – accumulation de mauvais Karma produisant des obstacles à la pratique de la Voie, nous prions les bouddhas et les Patriarches de nous libérer de ces rétributions karmiques, de faire en sorte que tous les obstacles à la pratique de la Voie soient enlevés, qu’ils partagent avec nous leur compassion, et que leurs mérites et leurs enseignements remplissent l’univers tout entier. « Les bouddhas et les Patriarches ont été comme nous dans le passé, et dans le futur nous serons tous comme eux. »


II- Réaliser par la repentance.

(7) Les bouddhas et les Patriarches, par leur grande bonté, ont ouvert les vastes portes de la compassion, afin que tous les êtres – humains et célestes – puissent, par ce moyen, réaliser l’Eveil. Bien que les rétributions karmiques des mauvaises actions puissent se manifester dans les trois périodes de temps, par la repentance, il est possible d’atténuer leurs effets ou de vous en libérer. Par conséquent, devant le Bouddha, repentons-nous avec sincérité.

(8) La puissance des mérites qui résulte de l’acte de repentance ne se résume pas aux seuls faits de nous sauver ou de nous purifier, mais nous encourage aussi à accroître notre foi et nous appelle à l’effort. Quand la foi véritable apparaît, elle transforme les autres autant qu’elle nous change, et ses mérites se transmettent aux êtres sensibles comme à tous les autres.

(9) L’acte du repentir peut être exprimé tout simplement comme suit : Bien qu’il ait pu y avoir – par le passé – accumulation de mauvais Karma produisant des obstacles à la pratique de la Voie, nous prions les bouddhas et les Patriarches de nous libérer de ces rétributions karmiques, de faire en sorte que tous les obstacles à la pratique de la Voie soient enlevés, qu’ils partagent avec nous leur compassion, et que leurs mérites et leurs enseignements remplissent l’univers tout entier. « Les bouddhas et les Patriarches ont été comme nous dans le passé, et dans le futur nous serons tous comme eux. »

(10) « Toutes nos mauvaises actions du passé commises par notre corps, par la parole et par notre esprit ont pour origine l’avidité, la colère, l’illusion et l’ignorance. Nous en avons pris conscience et nous nous en repentons. » Si vous agissez de cette manière, vous êtes assurés de recevoir l’aide invisible de tous les bouddhas et de tous les patriarches. Ne l’oublions jamais, agissons de façon juste et repentons-nous. La puissance de notre confession coupera les racines de notre mauvais Karma.

III- Recevoir les préceptes et recevoir l’ordination.

(11) Puis vous devriez exprimer un profond respect pour les trois Trésors (Bouddha, Dharma, Sangha). Ils le méritent et qu’importe le nombre de nos renaissances. Tant en Inde qu’en Chine, les bouddhas et les patriarches ont correctement transmis ce respect des trois Trésors.

(12) Les démunis et les gens de peu de foi ne sont pas à même d’entendre le nom des trois Trésors, comment pourraient-ils prendre refuge dans le Bouddha, le Dharma et le Sangha ? N’agissez pas comme ceux qui, frappés d’une terreur mystérieuse, se réfugient dans l’alcool, dans une foule de déités ou dans leurs temples. Ce genre de refuges ne libère pas de la souffrance. Il est préférable de prendre refuge dans le Bouddha, le Dharma et le Sangha, cela nous apportera non seulement la libération de la souffrance, mais nous mènera aussi à la réalisation de l’Eveil.

(13) Prendre refuge dans les trois Trésors demande que vous y veniez avec sincérité et que vous ayez une foi pure. Du temps du Bouddha, et encore aujourd’hui, nous mettons nos mains en Gasshô, la tête légèrement courbée et nous récitons : « Nous prenons refuge dans le Bouddha, nous prenons refuge dans le Dharma, nous prenons refuge dans le Sangha. » Nous prenons refuge dans le Bouddha, parce qu’il est notre enseignant. Nous prenons refuge dans le Dharma, parce qu’il est le remède adéquat. Nous prenons refuge dans le Sangha, parce qu’il est constitué d’amis de bien. C’est après la prise de refuge dans les trois Trésors que nous devenons disciples du Bouddha et qu’il est possible de recevoir les préceptes.

(14) Les mérites de la prise de refuge dans les trois Trésors apparaissent quand il y a communion spirituelle entre le disciple et le Bouddha. Quand existe cette communion spirituelle, bien même que l’on puisse être des devas, des humains, des habitants des enfers, des fantômes affamés ou des animaux, nous venons naturellement à cette prise de refuge. Ceux qui ont pris refuge à maintes reprises, existence après existence, accumulent sûrement des mérites et finissent par atteindre l’Eveil parfait. Sachez que les mérites de la prise de refuge sont d’une valeur inappréciable et d’une profondeur inconcevable. La vie de l’Honoré du monde témoigne de ces faits et les êtres vivants devraient prendre refuge.

(15) Puis vous devriez recevoir les trois préceptes purs : Le premier est de ne pas créer le mal, le second est de pratiquer le bien, et le troisième est d’œuvrer pour le bien de tous les êtres vivants. Puis vous devriez alors accepter les dix préceptes essentiels :

1- ne pas tuer, 2- ne pas voler, 3- ne pas avoir d’inconduites sexuelles, 4- ne pas mentir, 5- ne pas s’intoxiquer, 6- ne pas critiquer, 7- ne pas se valoriser en rabaissant les autres, 8- ne pas être avare du Dharma, 9- ne pas se laisser aller à la colère, 10- ne pas déprécier les trois Trésors.

Tous les bouddhas ont reçu les trois refuges, observé les trois préceptes purs et les dix préceptes essentiels.

(16) Ceux qui reçoivent les préceptes pourront parvenir à la grande sagesse, l’adamantin, l’Eveil parfait réalisé par tous les bouddhas des trois périodes de temps. Existerait-il une personne sage qui ne chercherait pas heureusement ce but ? L’Honoré du monde a clairement démontré à tous les êtres vivants que lorsqu’ils reçoivent les préceptes des bouddhas, ils entrent dans le monde des différents bouddhas – en devenant eux-mêmes bouddha et en réalisant le même Eveil.

(17) Les bouddhas résidant dans ce royaume perçoivent la réalité telle qu’elle est, sans laisser aucune trace. Quand les êtres ordinaires font leur ce royaume, ils ne font plus de distinction entre sujet et objet. Actuellement, chaque composante de l’univers – la terre, les herbes et les arbres, les barrières et les murs, les tuiles et les cailloux – opère comme manifestation de l’Eveil, et ceux qui reçoivent les mérites de ces manifestations réalisent l’Eveil sans en être réellement conscients eux-mêmes. Ce sont les mérites du non_faire sans artifice.